Memotropil 1200 peut-il être utilisé pour le glaucome à angle ouvert et quels médicaments doivent être évités avec cette maladie ?

Le mémotropil (piracétam) n’est pas contre-indiqué pour le glaucome à angle ouvert, mais il est conseillé de consulter votre médecin avant de commencer l’utilisation.

Avec cette forme de glaucome, il faut principalement éviter les médicaments qui peuvent augmenter la pression intraoculaire :

Pseudoéphédrine - est un sympathomimétique utilisé dans le traitement symptomatique de l’inflammation des voies respiratoires supérieures au cours de la m.in, du rhume, de la grippe et de la rhinite allergique. C’est l’un des ingrédients de préparations complexes (par exemple avec du paracétamol, de l’ibuprofène), que les patients utilisent souvent pour les symptômes de la grippe.

Il peut augmenter la pression intraoculaire, ce qui peut entraîner une crise de glaucome aiguë. La pseudoéphédrine, qui agit sur les récepteurs dans l’angle de drainage, ce qui entraîne par conséquent une inhibition de l’écoulement du liquide, provoquant une augmentation du volume du liquide et une augmentation de la pression intraoculaire. Cette condition se manifeste par une douleur dans l’œil, une dureté du globe oculaire, une congestion conjonctivale, une vision floue causée même par un gonflement de la cornée.

Phényléphrine - utilisée comme mesure d’urgence pour soulager les symptômes de gonflement nasal survenant dans le rhume, la grippe ou les maladies allergiques des voies respiratoires supérieures. La phényléphrine, comme la pseudoéphédrine, agit comme un agoniste sur les récepteurs adrénergiques dans l’angle de drainage, inhibant l’écoulement de l’humeur aqueuse.

La diphenhydramine - appartenant aux antihistaminiques de première génération, est disponible sans ordonnance dans des préparations combinées (avec du paracétamol) et des médicaments utilisés pour soulager les troubles du sommeil. En agissant comme un anticholinergique, il facilite l’endormissement et calme.
De plus, il provoque une dilatation de la pupille, ce qui peut entraîner un rétrécissement de l’angle de drainage et ainsi augmenter la pression intraoculaire. De plus, la diphénhydramine peut provoquer une diminution de la production de larmes et aggraver le syndrome de l’œil sec. La clémastine, un antihistaminique du même groupe de médicaments, est également contre-indiquée chez les personnes atteintes de glaucome ou d’une pression intraoculaire élevée.

Corticostéroïdes - l’utilisation à long terme de ce type de médicaments peut provoquer un glaucome iatrogène secondaire. Cette condition est appelée glaucome pokortison. La prise de corticostéroïdes (par exemple l’hydrocortisone) chez les patients atteints de glaucome peut entraîner une détérioration de la vision. Les corticostéroïdes sont largement utilisés dans la pratique clinique quotidienne, par exemple ils sont souvent utilisés de manière chronique dans l’asthme bronchique.

Anticholinergiques - un groupe de médicaments largement utilisés dans m.in. l’asthme (ipratropium), les spasmes du tractus gastro-intestinal (scopolamine), les maladies du système nerveux. Cela peut déclencher un glaucome chez les personnes ayant des angles étroits de la chambre antérieure en dilatant la pupille et en provoquant un verrouillage de la pupille. Lors de l’utilisation de ce groupe de médicaments, une vision floue et une paralysie de l’accommodation se produisent également.

Anxiolytiques et antidépresseurs - avant de commencer le traitement, le patient doit être testé pour les maladies ophtalmologiques. Les antidépresseurs entraînent souvent une réduction de la production de larmes et peuvent provoquer un certain nombre de changements dans le globe oculaire.

Des études ont montré que les TLPD (antidépresseurs tricycliques, par exemple la doxépine, l’amitriptyline), utilisés comme anxiolytiques et sédatifs, à fortes doses, peuvent provoquer une paralysie des muscles oculaires et une crise aiguë de glaucome. Chez les personnes souffrant de glaucome, il est important de passer des examens ophtalmologiques réguliers, car le risque d’aggraver la maladie avec l’utilisation de TLPD est plus élevé.

Les inhibiteurs sélectifs de l’absorption de la sérotonine (ISRS) (par exemple le citalopram, la sertraline) peuvent dilater les pupilles, réduisant ainsi l’angle de drainage et provoquant une augmentation de la pression intraoculaire. La venlafaxine, qui agit comme un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), est également un antidépresseur. Dans ce cas, une dilatation de la pupille et une augmentation de la pression intraoculaire peuvent également survenir. La surveillance des patients présentant un risque accru de glaucome est recommandée. Il en va de même pour la duloxétine.

Les benzodiazépines anxiolytiques (par exemple le diazépam, le lorazépam) doivent être utilisées avec prudence chez les patients atteints de glaucome. Ils ne sont pas recommandés pour les patients atteints de glaucome à angle ouvert non traité ou mal traité.

J’ai joint des informations supplémentaires qui pourraient être utiles :

https://www.gdziepolek.pl/artykuly/leki-na-jaskre

https://www.gdziepolek.pl/artykuly/czy-mozna-wyleczyc-jaskre

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